Une récente annonce concernant une prétendue fuite de données chez Free a semé la panique parmi les utilisateurs, mais il semble que la situation soit moins grave qu’initialement annoncé.
Un pirate informatique affirmait avoir accès aux données de 14 millions de clients de Free, y compris des informations sensibles telles que les noms, les adresses e-mail, les numéros de téléphone et les adresses postales. Ces données étaient mises en vente sur un forum clandestin, ce qui avait suscité des inquiétudes considérables.
Cependant, Free a rapidement réagi en niant ces allégations auprès de Frandroid et en clarifiant la situation. Selon l’opérateur, il s’agit d’un incident identifié en août par leurs systèmes de surveillance, mais contrairement aux affirmations du pirate, il ne concerne que « quelques fiches d’abonnés » de résidants parisiens des 18e et 19e arrondissements et non pas des millions de clients.
L’origine de cette fuite de données remonte à un « accès salarié » compromis par un pirate, ce qui a permis la collecte de ces informations. Free a immédiatement pris des mesures en déposant plainte, en informant la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) et en alertant les clients concernés.
Le pirate avait tenté de prouver la véracité de ses données en publiant un échantillon de 1 000 et 3 000 clients. Des vérifications ultérieures réalisées par Zataz ont confirmé que ces individus avaient effectivement été clients de Free.
