Sous embargo depuis maintenant 4 ans, la firme chinoise développe, grâce au financement d’un fond d’investissement étatique, son réseau de puces autonome. La fameuse HiSilicon Kirin 9000s, qui sortirait en premier, souffrirait d’un retard technologique de 5 ans.
Sous embargo depuis 4 ans, le géant chinois Huawei fait de son côté des avancements notables sur le marché avec sa puce en 7 nm 5G. Mais une plus grosse avancée attire notre attention.
Selon le média Bloomberg, qui a enquêté, un fond d’investissement gouvernemental a été fondé en 2019 ayant pour objectif d’aider la firme à créer un réseau de puces autonomes. Ce fond permettrait au géant chinois d’accéder à des entreprises telles que SiCarrier, qui a reçu une douzaine de brevets, autorisant également les ingénieurs de cette entreprise à aller sur ses sites, faisant état d’une forte collaboration entre les deux entités.
Suite aux embargos, notamment américains contre la Chine, la lithographie en ultraviolet extrême serait sujette à des restrictions. Mais le colosse technologique de Shenzhen, Huawei, a embauché plusieurs anciens employés d’ASML pour faire face à ce gros défi technologique. En effet, selon ASML, le géant néerlandais de la technologie, pour réaliser la lithographie de 7 nm, 34 étapes sont nécessaires sur des machines DUV, contre seulement 9 sur les machines EUV.
En résultat de ces efforts, la firme a designé le processeur HiSilicon Kirin 9000s, fabriqué par SMIC (SemiConductor Manufacturing International Corporation), une entreprise chinoise. Cependant, ce processeur souffrirait d’un gros retard technologique de 5 ans derrière la concurrence, mais il est continuellement intégré dans la gamme Mate 60 et Mate X5.