Récemment la croisade de Google pour faire adopter le RCS à Apple a pris un nouveau tournant sur l’Europe avec l’aide de certains Telecoms du vieux continent.
Google, dans sa lutte pour l’adoption du RCS comme remplaçant unifié du SMS, a employé différentes approches, dont une lors du CES. Bien que l’entreprise de Mountain View tente par tous les moyens de faire adopter ce protocole, la firme de Cupertino continue de s’y opposer.
Un seul objectif : ne plus avoir de bulle verte
Aux États-Unis, selon un sondage effectué en 2021, parmi les ados possédant un smartphone, 90 % ont un iPhone et 10 % un appareil Android, une situation menant à des cas de harcèlement. Face à cela, la firme de Mountain View a décidé de contester la firme au logo de la Pomme croquée. L’entreprise américaine, avec le soutien d’Orange, Vodafone, Deutsche Telekom, etc., a envoyé un courrier à la Commission européenne. L’objectif est de convaincre que, malgré les arguments d’Apple pour contourner le Digital Millennium Act, iMessage est simplement une application de messagerie gratuite et cruciale dans l’écosystème de Tim Cook. Actuellement, la Commission européenne n’a pas commenté sur les plaintes de la firme de Sundar Pichai et des autres signataires. Cependant, selon le Financial Times, elle poursuit son enquête et devrait rendre son verdict d’ici février 2024.
Néanmoins, l’Europe a un poids non négligeable pour la Pomme, car le DMA a contraint Apple à autoriser, d’ici le printemps 2024, le side-loading (l’installation d’applications en dehors de son App Store), mais ce sont également les 27 pays de l’Union européenne qui ont imposé l’emploi de l’USB-C dans la gamme de l’iPhone 15.