Dans une affaire qui perdure depuis la fermeture de Megaupload il y a dix ans, deux anciens dirigeants du site, Mathias Ortmann et Bram van der Kolk, ont été condamnés par la justice néo-zélandaise. Les deux hommes ont été condamnés à 3 ans de prison pour leur implication dans le fonctionnement du célèbre site de téléchargement illégal.
Megaupload, bien qu’il se présentait comme un site de téléchargement légal, était principalement utilisé pour héberger des fichiers protégés par des droits d’auteur, tels que des films, des séries, des jeux vidéo et des logiciels. Les activités illégales du site ont conduit à une enquête internationale et à la fermeture de Megaupload en 2012.
Mathias Ortmann et Bram van der Kolk ont été reconnus coupables de plusieurs chefs d’accusation, notamment de blanchiment d’argent, de racket et de violations des droits d’auteur. Ils risquaient jusqu’à dix ans de prison, mais ont obtenu une peine réduite en plaidant coupables et en collaborant avec les autorités.
En acceptant de coopérer avec le FBI et de rembourser 10 millions de dollars à la Nouvelle-Zélande, les anciens dirigeants de Megaupload ont évité l’extradition vers les États-Unis, où les peines auraient pu être plus sévères.
Cependant, l’affaire n’est pas encore terminée pour le créateur de Megaupload, Kit Dotcom, dont le sort reste incertain. Dotcom a toujours refusé de plaider coupable et pourrait potentiellement être extradé vers les États-Unis.
La condamnation de Mathias Ortmann et Bram van der Kolk marque une étape importante dans cette affaire judiciaire de longue durée. Elle rappelle également les défis persistants de la lutte contre le piratage en ligne, alors que de nouveaux sites et méthodes émergent constamment.
Malgré la fermeture de Megaupload, le piratage illégal reste un problème mondial qui nécessite une coopération internationale et des efforts continus pour protéger les droits d’auteur et lutter contre les activités illicites en ligne.