Récemment la startup française a lancé son application permettant d’interagir avec Le Chat le Chatbot de la société parisienne.
Mais c’est quoi Le Chat ?
Le Chatbot lancé en fin février 2024 basé sur le modèle large de la firme en bêta Le Chat est en quelques sorte le ChatGPT français qui est alimenté par une base de données locale qui se termine en 2024 offrant un plus grand avantage que l’IA d’OpenAI, à sa sortie l’IA était la seconde meilleure IA derrière ChatGPT, maintenant elle le surpasse dans différents points. La startup s’est associée avec Microsoft pour offrir aux abonnés Azure son modèle, la startup a proposé son LLM sur La Plateforme, son propre service d’hébergement européen. Mais depuis l’IA a bien bougée, elle peut maintenant réfléchir, générer des images via l’IA allemande Flux, créer du code et faire des recherches sur internet, ce qui différencie l’IA c’est la réactivité qu’elle a pour répondre à des questions ou générer du contenu. La société d’Arthur Mensch a sorti sa propre application mobile compatible avec des iPhones plus anciens.
De nombreux partenraires européens
La startup française fondée par des chercheurs français passés par Google et Meta entre autres en 2023 a noué des partenariats avec l’AFP, Veolia, France Travail (pour fonder MatchFT un système pour lier les recruteurs et les demandeurs d’emploi et ChatFT pour aider les agents de France Travail) et Microsoft (à hauteur de 15 millions) le Chat a plus de 38 millions de dépêches de l’AFP dans sa base de données. En plus d’avoir des bureaux à Londres, Palo Alto et Singapour Arthur Mensch a annoncé la création d’un data center en Essonne. Mistral a revendiqué une rapidité 10 fois supérieure à ses concurrents soit 1 000 mots par seconde, ce qui pour avoir testé est plus que réel certaines personnes estiment qu’elle est 13 fois plus rapide que ChatGPT grâce entre autres à la technologie Flash Answers et son hébergeur la startup Cerebras System utilisant des processeurs différents de ceux de l’industrie. Arthur Mesnch explique dans les colonnes du Parisien ‘Notre modèle parle très bien français et comprend mieux les biais culturels et les valeurs européennes. Vous allez donc préférer sa « personnalité ». Il est aussi plus vertueux en termes de confidentialité et de transparence, car il utilise des modèles ouverts’, interrogé par 20 Minutes sur ses différences avec ChatGPT l’IA répond ‘ChatGPT et moi avons des capacités similaires en termes de compréhension et de génération de texte, mais je peux également effectuer des recherches sur le Web, générer des images et exécuter du code Python pour effectuer des analyses de données ou des calculs complexes’ interrogé l’IA nous a donné une version différente.
Interviewé par FranceInter Arthur Mensch indique qu’’au quotidien, beaucoup d’utilisations qui améliorent la vie. Cela va être progressif parce que la technologie continue d’évoluer, mais il faut que tout le monde s’en empare. C’est l’un des objets du Chat, faire en sorte que tout le monde puisse utiliser ces technologies et devenir cet humain augmenté par l’IA que tout le monde va devenir et qu’il faut devenir le plus vite possible.’ Avant de recommander qu’‘Il faut que tout le monde puisse devenir cet humain augmenté par l’IA.’ et d’appeler à ‘s’emparer de cette technologie le plus vite possible’. Et de promettre ‘Les travailleurs qui l’utilisent au quotidien gagnent quelques heures par jour pour faire les tâches,’ et pas les plus intéressantes et avant d’ajouter ‘Ce qu’on voit aussi, c’est que dans les services publics, dans l’éducation, les étudiants en particulier utilisent de plus en plus l’intelligence artificielle pour apprendre mieux. Donc on a au quotidien beaucoup d’utilisations qui améliorent la vie. Ça va être progressif, notamment parce que la technologie n’a pas fini d’évoluer’.
Cependant les journalistes Nicolas Demorand et Léa Salamé ont relevé que Le Chat était incapable de répondre à des questions telles que ‘qui est François Bayrou ?’ le PDG de Mistral AI expliqua aux journalistes qu’il s’agissait d’une question de probabilité, avec des réponses parfois inexactes. Mais selon le journaliste de Numerama Nicolas Lellouche le co-fondateur aurait du préciser qu’il fallait activer l’option recherche sur le web permettant ainsi au chatbot d’utiliser des sources récentes. Le problème étant que la fonction de recherche en ligne est cachée dans un sous-menu. Les journalistes auraient dû poser la question avec une date ou payer 15 € sur le web. Cependant l’IA doit améliorer sa capacité à repérer le besoin d’interroger le web.
