Twitter continue de faire évoluer ses règles, et cette fois-ci, c’est l’application TweetDeck qui est concernée. Le réseau social a annoncé que TweetDeck deviendra payant à partir du mois d’août. Seuls les utilisateurs abonnés à Twitter Blue (l’abonnement payant à 9,60 €/mois) pourront continuer à utiliser TweetDeck.
Cette décision s’accompagne du lancement d’une nouvelle version de TweetDeck. Twitter précise que toutes les recherches, listes et colonnes sauvegardées seront transférées dans la nouvelle version. Les utilisateurs seront invités à importer leurs colonnes lors du premier chargement de l’application. La nouvelle version de TweetDeck prend en charge les fonctionnalités complètes pour composer un tweet, les Spaces, les sondages et bien plus encore.
Cependant, le véritable changement réside dans le fait que TweetDeck deviendra payant. Cette modification des règles intervient quelques jours seulement après qu’Elon Musk, le propriétaire de Twitter, a limité la lecture des tweets à un certain nombre par jour et par compte, provoquant l’incompréhension de nombreux utilisateurs. Selon Elon Musk, cette décision vise à contrer l’exploitation de Twitter par des sociétés tierces spécialisées dans l’intelligence artificielle qui collectent de grandes quantités de données.
TweetDeck, qui était jusqu’à présent une application gratuite, sera donc intégré à Twitter Blue, l’offre d’abonnement payant de Twitter. Les utilisateurs devront être vérifiés et souscrire à l’abonnement payant pour continuer à utiliser TweetDeck. Cette évolution s’inscrit dans la volonté d’Elon Musk de réorienter Twitter depuis son acquisition en 2022. Toutefois, ces décisions semblent perturber le bon fonctionnement et la réputation du réseau social, qui devient moins utilisable qu’auparavant.
Avec cette nouvelle mesure, Twitter fait face à un défi de taille. Les utilisateurs devront désormais choisir entre payer pour accéder à certaines fonctionnalités de TweetDeck ou chercher des alternatives. Cette décision pourrait également ouvrir la porte à des réseaux concurrents, comme celui créé par Facebook, qui pourrait attirer les utilisateurs déçus par les récentes évolutions de Twitter contrôlées par Elon Musk.
