Le monde du jeu vidéo connaît un bouleversement majeur alors qu’Ubisoft s’allie à Microsoft dans le cadre de l’acquisition d’Activision Blizzard, pour un montant colossal de 69 milliards de dollars. Cette alliance pourrait redéfinir les règles du jeu, mais des obstacles subsistent du côté de l’autorité britannique de la concurrence.
Le rachat d’Activision Blizzard par Microsoft suscite déjà des remous, avec des approbations venant de divers horizons, à l’exception de la Grande-Bretagne. Cette dernière exprime des préoccupations quant à l’éventuelle domination de Microsoft dans le secteur du cloud gaming, craignant que cela ne freine la saine concurrence.
Cependant, Microsoft ne se décourage pas et s’associe à Ubisoft, un acteur majeur de l’industrie du jeu vidéo. En cas de succès de l’acquisition, Ubisoft prendra les rênes des jeux PC et consoles d’Activision Blizzard pour les services de cloud gaming. Cet accord couvrira les titres actuels ainsi que ceux à venir dans les quinze prochaines années.
Ce qui est particulièrement intéressant, c’est qu’Ubisoft aura le pouvoir de décider où distribuer ces jeux. La société pourra les proposer sur ses propres plateformes de cloud gaming, à l’exception de celles tournant sous Windows. Ubisoft pourrait même envisager de rendre certains jeux compatibles avec GNU/Linux, moyennant un paiement.
Microsoft et Ubisoft mettent tout en œuvre pour convaincre les autorités britanniques avant la date limite du 18 octobre 2023.